Acheter une maison, c’est un peu comme épargner à long terme. En tant que propriétaire, vous faites
chaque mois des paiements hypothécaires qui financent votre actif et vous permettent de bâtir un
capital appréciable que vous récupérerez plus tard, lorsque vous vendrez votre propriété.
Partout au Canada, les propriétés immobilières ont pris beaucoup de valeur au cours de la dernière décennie. Au Québec, le prix médian des unifamiliales a considérablement augmenté ces dernières années, passant de 209 500 $ en 2010 à 416 500 $ en 2023. Cela représente une appréciation moyenne d'environ 5 % par année sur cette période. Cette croissance n'est certainement pas terminée./p>
Qu’est-ce qui stimule le marché de l’immobilier résidentiel?
Que vous soyez déjà propriétaire ou sur le point de le devenir, une propriété est l’un des
investissements les plus importants de votre vie. Il est donc nécessaire pour vous de connaître les
quatre principaux facteurs qui influencent l’évolution du marché de l’habitation, soit la croissance
de la population, les taux d’intérêt, les revenus et les tendances sociodémographiques.
Il va sans dire que chaque personne doit se loger et c’est pourquoi la vigueur du marché immobilier
résidentiel est directement liée à la croissance démographique. Que ce soit par l’immigration, la
migration ou l’accroissement naturel de la population, plus la croissance de la population est
positive, plus la demande de logements sera forte.
Les taux d’intérêt jouent également un rôle très important sur ce secteur d’activité. Lorsqu’ils sont
bas, ils diminuent considérablement les coûts de financement et incitent les consommateurs à devenir
propriétaires, à acheter une propriété plus grande ou plus luxueuse, ou encore à rénover.
L’augmentation de la valeur des propriétés est aussi le reflet assez fidèle de la capacité de payer
des ménages. Ainsi, la vigueur du marché est intimement liée à la création d’emplois et au revenu
disponible des ménages.
Finalement, certaines tendances sociodémographiques influencent le marché immobilier. Par exemple,
lorsque la taille des ménages diminue, c’est-à-dire que plus de personnes vivent seules comme c’est
le cas depuis plusieurs décennies, plus de propriétés trouvent preneur.
En conclusion, rappelez-vous que, peu importe le secteur économique, le prix est toujours, ni plus ni
moins, qu’un indice de rareté. Ainsi, toutes choses étant égales, qui dit hausse de la demande, dit
hausse des prix.
Rachel Tremblay
5332 av Royale (Boischatel) et 2828 Quatre-Bourgeois (Sainte-Foy, Québec)
rachel@centreimmobilier.ca
(418) 850-0010
Équipe RT
5332 av Royale (Boischatel) et 2828 Quatre-Bourgeois (Sainte-Foy, Québec)